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SAMEDI 14 MARS 2015
♪ 9h - Maison de l'Olivier / spectacle ouvert en priorité aux parents d'élèves
Élèves des Classes de CM de l'École Anatole France de Wavrin
♪ 11h - Maison de l'Olivier / entrée libre
Leffe Big Band
♪ 14h - Centre culturel du Moulin / entrée libre
Saxaquatre
♪ 15h30 - Centre culturel du Moulin / entrée libre
Libertalia
♫ 19h30 - Maison de l'Olivier / entrée = 10 €
Take 3
1ère partie : Étudiants du Département Jazz du Conservatoire de Tourcoing – Projet Miles Davis
DIMANCHE 15 MARS 2015
♪ 10h - Maison de l'Olivier / entrée libre
Masterclass
♪ 11h30 - Maison de l'Olivier / entrée libre
Chorus Jazz Band
♫ 15h - Maison de l'Olivier / entrée = 10 €
Take It
RENSEIGNEMENTS ET PREVENTE
Service Culturel - Maison Françoise Dolto (Rue Roger Salengro BP 50 59536 Wavrin Cedex)
Tél : 03 20 58 22 07 / culturewavrin@nordnet.fr
Il est fortement conseillé de réserver rapidement vos places pour les concerts payants.
TARIFS
Concert de Take 3 = 10 €.
Concert de Take It = 10 €.
Une FORMULE PASS' à 15 € permet d'avoir accès aux concerts de Take 3 et de Take It.
Buvette et petite restauration sur place.
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Pour vos réservations, cliquez sur le bon à droite puis imprimez-le.
Vous recevrez vos places chez vous !!
Pour consulter le programme, cliquez ici.
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C’est le saxophone qui, pour les connaisseurs, n'a pas vraiment besoin d’être présenté. Sans doute le meilleur saxophone du monde ! Bon, un peu de modestie. L’appellation « Mark VI » a une résonance particulière pour les saxophonistes.
Mark VI fait référence au sixième modèle développé intégralement par Selmer, créé pour célébrer le 50eanniversaire de la médaille d'or obtenue par la firme lors de l'Exposition universelle de Saint-Louis en 1904. Différents musiciens participent à sa mise au point, dont le grand saxophoniste français Marcel Mule. Sa production s'est étendue de 1954 à 1974 et a couvert les différents registres, du sopranino au basse. Fabriqué en France, il a aussi été assemblé dans l'usine du groupe Selmer aux États-Unis. En fait, les instruments étaient importés en pièces détachées pour réduire les taxes. Les instruments étaient assemblés et vernis ou laqués par la société Elkhart.
Le Selmer Mark VI est considéré par beaucoup comme le meilleur saxophone jamais construit et il jouit aujourd'hui du statut d'icône dans le petit monde du saxophone. Le design et le mécanisme du Mark VI marquent une étape importante dans l'évolution du saxophone et sont, pour une grande part, toujours d'actualité aujourd'hui. Il est équipé d'un nouveau mécanisme de clé d'octave, d'un support de pouce réglable (métal ou plastique), d'une nouvelle disposition de la commande auriculaire main gauche: Si-Sib-Do#-Sol#, et en option de la spatule Fa# aigu. On peut trouver un modèle Alto descendant au La grave avec ou sans Fa aigu.
Il existe tellement de finitions différentes au niveau du clétage ou du revêtement pour ce saxophone qu’il est difficile de trouver deux Mark VI exactement semblables. Certains modèles, plutôt rares, ont un revêtement laqués coloris blanc, noir, rouge et/ou bleu.
Le Mark VI n'a pas été conçu comme saxophone classique (comme les Conn. M), plutôt comme saxophone de jazz (comme le King Super 20). Mais il peut briller dans les deux camps. En jazz, les principaux concurrents américains du Mark VI de Selmer étaient d’une part King qui avait une sonorité puissante mais avec un mécanisme lourd et d’autre part Conn qui, au contraire, dispose d’un mécanisme léger et un son souple. En France sous l’impulsion d’Alix Combelle la marque Dolnet tenta de s’imposer avec un succès mitigé dans les années 50.
Grâce à son ergonomie, sa légèreté, sa justesse, la souplesse de son jeu, sans oublier son timbre chaud et rond, le Mark VI a rapidement été plébiscité tant par les saxophonistes classiques que par les jazzmen. C'est cependant davantage dans le jazz que l'instrument a acquis ses lettres de noblesse, avec quelques grands noms - comme Stan Getz, Ornette Coleman, Wayne Shorter, John Coltrane ou Lee Konitz - faisant office de locomotives.
La production s'est étendue de 1954 à 1974. Certains prétendent que les meilleurs instruments sont ceux numérotés avant 100 000. S'il est vrai qu'au delà de ce numéro la production s'est progressivement effectuée à la chaine, il reste que "Il y a toujours dans une série des bons saxos et des moins bons, selon Gérard BADINI. Quand Selmer a sorti ses modèles suivants, le « Mark 7 » et le « Super Action 80 », beaucoup de musiciens ont préféré garder leur bon vieux Mark VI. Aujourd'hui, les magasins spécialisés, les maisons de ventes, les collectionneurs et, bien entendu, les musiciens recherchent encore des spécimens authentiques. Moi aussi…
Pour en savoir plus
- sur trois saxophones Selmer de légende, entretien avec Gérard BADINI : http://rp-archivesmusiquefacteurs.blogspot.fr/2012/07/zoom-sur-trois-saxophones-de-legende.html
- Les numéros de série des saxophones Selmer : http://saxophone.pagesperso-orange.fr/documents%20Selmer/Numero%20serie%20Saxophones%20Selmer.htm
- sur l'histoire de la maison Selmer : http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Selmer_Paris
Sources :
http://www.mim.be/fr/saxophone-alto-selmer-mark-vi?from_i_m=1
http://rp-archivesmusiquefacteurs.blogspot.fr/2012/07/zoom-sur-trois-saxophones-de-legende.html
http://en.wikipedia.org/wiki/Selmer_Mark_VI
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Le Comité Jazz de Wavrin vous présente ses meilleurs voeux pour l'année 2015 et vous informe que le festival Jazz à Wavrin (1ère édition) aura lieu le week-end du samedi 14 et dimanche 15 mars.
Il est fortement conseillé de réserver rapidement vos places pour les concerts payants.
Renseignements et prévente : 03 20 58 22 07 / culturewavrin@nordnet.fr
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Jean CABUT, dit Cabu avait la passion du dessin, de l'humour et de la liberté. Il aimait donc aussi le jazz.
Jean Cabut, dit Cabu, était un caricaturiste, dessinateur de presse et auteur de bande dessinée français, né le 13 janvier 1938 à Châlons-en-Champagne (Marne) et mort assassiné le 7 janvier 2015 lors de la fusillade au siège du journal Charlie Hebdo.
Crédit : JOEL SAGET / AFP
Ce mec a marqué les mercredis après midi de mon enfance, en participant de 1977 à 1987 à l’émission Récré A2. « Ils cherchaient quelqu'un de rapide pour dessiner en direct sur des scénarios d'enfant - commentait-il - J'avais vingt minutes pour créer quatre images. Je venais de Charlie Hebdo. On s'étonnait de ma présence chez Dorothée. Mais pour un dessinateur, c'est le public idéal. Tous les enfants dessinent jusqu'à 12 ans"
Cabu était un fou de jazz. Il avait découvert cette musique alors qu’il était adolescent, en assistant à un show du grand orchestre de Cab Calloway pendant une tournée des basketteurs américains «Harlem Globe Trotters» au Vel d’hiv, au milieu des années 50. Une révélation !
A partir de là, Cabu avait fréquenté les clubs parisiens, les festivals, les concerts, jamais sans son carnet de croquis. Il en avait ramené des souvenirs musicaux exceptionnels, et des dessins incroyables. Personne mieux que lui n’a su saisir l’expression de tel musicien, le geste d’un autre. Ah ! Le profil de Count Basie, les joues de Dizzy Gillespie, le clin d’œil d’Art Tatum !
Cabu aimait le jazz, le "jazz qui déménage", celui qui transporte, pas celui qui "donne envie de se jeter dans la Seine" ! Et quand il swinguait, Cabu dessinait, parfois dans le noir, souvent debout, de préférence en rythme, le pied battant la mesure. Ses premiers reportages musicaux, pourtant, il les avait fait pour Hara-Kiri dans des cabarets parisiens où se produisaient les jeunes chanteurs de l'époque (Brel, Boby Lapointe, Gainsbourg...).
Mais, à la mélancolie de la chanson française, il préfèrait de loin la joie de vivre du swing, de Trenet aux jazzmen américains. C'est plus tard, notamment pour Charlie Hebdo, qu'il commença à arpenter les festivals et les salles de concert, rencontrant les personnages mythiques du jazz comme Cab Calloway, Lionel Hampton, Count Basie, Duke Ellington...
Il fut aussi reporter musical, chroniqueur radio sur TSFJAZZ avec Laure Albernhe, dessinateur de pochettes de disques. Témoin de l'époque des monstres du jazz aujourd'hui disparus.
Au travers de sa passion, Cabu avait contribué à la réalisation d'une compilation de compositions de jazz et un livre de dessins.
Pas plus à dire. Laissons au caricaturiste le soin de terminer cet article…
Lionnel HAMPTON, chef d’orchestre,mais pas de sa femme. Dizzy GILLESPIE,
le président blagueur.Nina SIMONE ...
D'autres dessins sur http://www.pinterest.com/jfpitet/jazz-qui-d%C3%A9m%C3%A9nage-cabu-sur-tsf-jazz/
Sources :
http://www.rtl.fr/culture/arts-spectacles/hommage-a-cabu-passionne-de-jazz-7776158648
http://www.palestine-solidarite.org/actualite.tem.151113.htm
http://www.non-stop-people.com/actu/politique/charlie-hebdo-dorothee-reagit-sur-rtl-la-mort-de-son-ami-cabu-video-73436#WTfzsvV3k1ibGwR6.99
http://www.pinterest.com/jfpitet/jazz-qui-d%C3%A9m%C3%A9nage-cabu-sur-tsf-jazz/
http://www.journaldemontreal.com/2015/01/09/cabu-le-jazz-et-nous
http://www.novaplanet.com/novamag/8074/le-jazz-de-cabu
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Oscar Emmanuel Peterson, était né le 15 août 1925 à Montréal (Québec). Il est mort le 23 décembre 2007 dans la banlieue de Toronto (Ontario). C'était un pianiste et compositeur canadien de jazz.
Oscar Peterson grandit dans un quartier majoritairement habité par des noirs où il est bercé par la culture du jazz. Il commence à apprendre la trompette avec son père à l'âge de cinq ans. Mais vers l’âge de sept ans, il se consacre au piano. Sa sœur Daisy lui apprend le piano classique. Oscar travaille dès le début plusieurs heures par jour, d'où son incroyable virtuosité. À ce moment-là Oscar est surnommé « the Brown Bomber of the Boogie-Woogie ». À neuf ans, sa technique impressionne les musiciens professionnels. Il travaillera six heures par jour, toute sa vie et ne diminuera la quantité de travail à une ou deux heures par jour que tardivement dans sa vie.
En 1939, à l'âge de quatorze ans, Oscar Peterson gagne un prix national et quitte l'école pour devenir musicien professionnel. Il se joint au Johnny Holmes Orchestra en 1942 où il joue soliste jusqu'en 1947. Pendant plusieurs années, il joue régulièrement dans plusieurs cabarets de Montréal. Il est aussi très présent à la radio montréalaise dans les années 1940. Il gagne rapidement une réputation de pianiste techniquement brillant et de pianiste de jazz mélodieusement inventif.
En 1945, Il enregistre 32 morceaux pour RCA Victorà Montréal. En 1949, Norman Granz le découvre et le présente au public américain lors d'un concert du « Jazz at the Philarmonic ». La même année, il apparaît pour la première fois au Carnegie Hall. En 1951,Oscar Peterson forme un trio constitué de Ray Brown et Barney Kessel, remplacé en 1953 par Herb Hellis. Lors des séances d'enregistrement commandées par Norman Granz, pour le label Verve, il accompagne les grands musiciens de jazz swing de l'époque : Ben Webster, Benny Carter, Lester Young, Lionel Hampton… Il continue de participer aux nombreuses tournées du « Jazz at the Philarmonic ».
En 1960, Oscar Peterson s'installe à Toronto (Canada) et crée The Advenced School of Contempory Music, expérience musicale qui durera 3 ans. En 1965, il enregistre en piano solo plusieurs disques pour MPS dont « My Favorite instrument ».
En 1972, il rejoint Norman Granz à la fondation de sa nouvelle entreprise discographique, baptisée du nom de Pablo. Il enregistrera régulièrement pour Pablo sous des formules différentes : solo, duo, trio ou quartette. Il emmène avec lui, lors de ses tournées, un fidèle compagnon, le guitariste Joe Pass et des musiciens sous contrat avec Granz. A la même époque, Oscar Peterson enregistre une série de disques en tandem avec Count Basie.
De 1991 à 1994 il est chancelier à l’université York à Toronto.
En 1993, Oscar Peterson est victime d’une grave attaque qui affaiblit son bras et sa main gauche et qui le rend inactif pendant deux ans. Cependant, il surmonte cette infirmité et poursuit ses tournées, continuant à enregistrer et à composer.
Pianiste au swing communiquant et à la technique pianistique de grande qualité qui n'est pas sans rappeler celle d'Art Tatum, Oscar Peterson a très tôt trouvé sa voie, son style propre. Que ce soit en trio ou en solo, il montre toujours de façon presque naturelle sa virtuosité légendaire. Son œuvre abondante et diverse est impressionnante.
Sources : Wikipedia, http://www.pianoweb.fr/oscar-peterson.php Facebook, youtube
Photos:
https://jazzinphoto.wordpress.com/category/oscar-peterson/page/2/
http://promfih.com/oscar-peterson.html
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Vendredi 28 novembre - dès 20 heures - Entrée libre
Venez nombreux, seul ou à plusieurs, avec ou sans instru, avec ou sans à boire et manger, MAIS VENEZ VOUS AMUSER ET APPRECIER LE JAZZ !!
Salle Baron - 7 rue Edouard Vaillant Faches Thumesnil (à côté de la pharmacie - localiser
Infos : 03 20 62 96 96 ou en commentaires ci-dessous.
A l'initiative des Ateliers jazz des Arcades, cette rencontre est ouverte à tous les musiciens, instrumentistes, chanteurs et autres amateurs et passionnés de jazz. L'occasion de partager sur scène un moment de jazz convivial, autour d'une collation que chacun pourra apporter.
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Ce site permettra aux débutants autodidactes de continuer d'apprendre à jouer du saxophone. De continuer, car, comme expliqué dans un précédent article, il est préférable de commencer avec un enseignant, qui donnera les bases de la posture et des doigtés notamment.
Enjoy !
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Supposons que le jazz décide d’écrire sa propre autobiographie, quels titres pensez-vous qu’il inclurait pour expliquer son voyage incroyable depuis les états du sud de l'Amérique, de la Nouvelle-Orléans, le berceau de «du jazz » pour expliquer son périple avec le Mississippi comme guide jusqu’à Chicago New York, avant de faire connaître son nom à travers l'Amérique et bientôt au monde ? Allez savoir !! Les gens du site http://www.udiscovermusic.com/ ont essayé de répondre à cette question. Voilà leur choix, forcément incomplet, mais qui pourrait l’être… J’assure ici la traduction de leur article.
« Le mot jazz est apparu au moment où le phonographe était inventé et que l’Original Dixieland Jass Band jouait Stable Blues (1917), reconnu comme premier enregistrement de jazz. Bientôt Papa Joe Oliver, Louis Armstrong, Jerry Roll Morton (qui a toujours prétendu avoir inventé le jazz) et Bix Beiderbecke ont donné la vie au jazz.
Dans les années 30, les big bands comme celui de Duke Ellington amusaient le public hétéroclite du Cotton Club, Chick Webb jouait « Stompin’ at the Savoy », Fletcher Henderson et son orchestre arrivait avec « Tidal Wave » et même les Anglais se lançaient avec Spike Hughes, qui a travaillé avec Benny Carter et Coleman Hawkins à New York. La décennie continuait et les orchestres jouaient le swing avec fureur, le jazz était même explosif pendant un moment, avec Count Basie et Benny Goodman, alors que Billie Holliday arrivait pour chanter « Strange Fruit ».
En 1939, Blue Note Records commençait, comme personne auparavant, d’enregistrer la musique des hommes de l'ère du « Jazz Hot ». La même année, Django Reinhardt et Stéphane Grappelli donnaient au jazz un accent français, alors que Charlie Christian ouvrait la voie à la guitare électrique et que Lionel Hampton jouait « Flying home ».
Puis est venu le be-bop avec le Bird (Charlie Parker) et Dizzy Gillespie à son berceau. Mary Lou Williams était une innovatrice et un talent tristement sous-estimé, pas autant que Monk, même si les musiciens du début manquaient de talent pour persévérer. Louis Armstrong rassemblait autour de lui son All Star pour progressivement tenir le devant de la scène. Ella Fitzgerald imaginait le scat et le Concert Hall devenait sa maison, et Bird, comme beaucoup de jazzeux, selon Norman Granz, voulait enregistrer avec des cordes.
Miles Davis était là à la naissance du cool, et le génie du bondissant Bud Powell était incontesté. « Pres» (Dizzy Gillespie), qui avait percé dans les années 30, essayait de se relancer et « the brownie » (Clifford Brown) venait juste de commencer. Si « Pres » et « the hawk » (Coleman Hawkins) étaient les premiers grands ténors, Ben Webster montrait qu’il était leur égal.
Alors qu'Erroll Garner donnait son « Concert by the sea », le Modern Jazz Quartet rendait hommage à Django, et Chet était dans le vent avec son « Groovy as Dot ». Ella et Louis, ensemble et séparément, faisaient que chanter le jazz semblait sans effort, en enregistrant avec Verve. Billie Holliday au crépuscule de sa carrière, et de sa vie, avait toujours la pêche et si Bud était un génie, alors Art, l’était aussi.
Dans les années 50, de nouveaux noms attirèrent l'attention, Sonny Rollins, Art Pepper, Art Blakey, Cannonball, Brubeck, John coltrane (Trane), Mingus et Ornette (un prénom comme celui-là a-t-il besoin d’un nom ?), tous avaient tellement à dire.Nouvelle décennie, nouveaux noms, Freddie Hubbard, Hank Mobley, Jimmy Smith - un révolutionnaire - Wes Montgomery dans la tradition de M. Christian, (associé à Kenny B. et Grant Green), Gil Evans et son homonyme Bill qui tous deux ont projeté le jazz dans une nouvelle ère.
Getz et Gilberto, avec plus ou moins d'aide de Mme Gilberto, prouve le potentiel jazz qu’il y avait au Brésil, dont beaucoup est venu des compositions d'Antonio Carlos Jobim. Dexter Gordon n'apas eu besoin d'aller à Paris pour enregistrer, mais il l’a fait et le résultat est fantastique.
Le jazz, toujours agité, toujours en mouvement, approchait cinquante ans, et les pionniers ne montraient aucun signe d’essoufflement, et déjà Eric Dolphy, d'Andrew Hill, Don Cherry, Sun Ra, Cecil Taylor et Wayne Shorter repoussaient les limites du jazz et de notre imagination. John Coltrane passait et les surpassait tous avec son « A love supreme ».
Herbie Hancock commençait ce qui est l'une des carrières les plus longues et les plus enrichissantes de la dernière ère et Bobby Hutcherson créait de bonnes vibrations.
Tandis que certains considèrent les années 70 comme étant le commencement de la fin pour le jazz, les goûts de Donald Byrd, de Herbie, de Ronnie Laws, Weather Report et Chick Corea, touchaient un nouveau public et une décennie plus tard, une nouvel étalon a été inventé et il a amené de nouveaux venus en l'église.
Plus récemment, Jason Moran et Robert Glasper, ensemble ou chacun de leur côté, ont créé un nouveau genre de jazz, avec Brian Blade, pendant que Diana Krall, Cassandra Wilson et Kurt Elling, un œil par-dessus leur épaule, apportaient aussi leur obole à ce nouveau genre. En 2014, Gregory Porter remportait un Grammy Award et amenait de nouveaux fans au jazz, tandis que certains préfèrent la nostalgie des standards.
Le jazz en 100 titres, mais nous n’en avons énuméré que 99. Quel titre devrions-nous, selon vous, ajouter pour compléter l'histoire du jazz ? (…) »
N’hésitez pas à répondre à cette question et à expliciter votre choix en commentaire.
Original Dixieland Jazz Band Livery Stable Blues 1917
King Oliver’s Creole Jazz Band Dippermouth Blues 1923
Jelly Roll Morton - Jelly Roll Blues 1924
Bix Beiderbecke - Davenport Blues 1925
Louis Armstrong - Heebie Jeebies 1926
Duke Ellington - Black and Tan Fantasy 1927
Louis Armstrong Hot 5 - West End Blues 1928
Fats Waller - A Handful of Keys 1929
Duke Ellington - Mood Indigo 1930
Spike Hughes - Music At Midnight 1933
Chick Webb Orchestra - Stompin’ at the Savoy 1934
Fletcher Henderson - Tidal Wave 1934
Count Basie Orchestra - One O’Clock Jump 1937
Benny Goodman Orchestra - Sing, Sing, Sing 1937
Bliie Holiday - Strange Fruit 1939
Meade Lux Lewis - The Blues 1939
Coleman Hawkins - Body and Soul 1939
Sidney Bechet - Summertime 1939
Django Reinhardt and Stéphane Grappelli - Tea For Two 1939
Charlie Christian (with Benny Goodman) - Solo flight 1941
Lionel Hampton - Flying Home 1942
Dizzy Gillespie with Charlie Parker - Salt Peanuts 1945
Mary Lou Williams - Virgo 1945
Thelonious Monk - Round Midnight 1947
Louis Armstrong - Muskrat Ramble 1947
Ella Fitzgerald - How High The Moon 1949
Miles Davis - Jeru 1949
Charlie Parker with Strings - Just Friends 1949
Bud Powell - Bouncing With Bud 1949
Lester Young - I Can’t Get Started 1952
Clifford Brown - Cherokee 1953
Ben Webster - Tenderly 1953
Miles Davis - Bags Groove 1954
Sarah Vaughan - September song 1955
Errol Garner - Teach Me Tonight 1955
Modern Jazz Quartet - Django 1955
Chet Baker - Dot’s Groovy 1955
Ella Fitzgerald - Begin the Beguine 1956
Ella Fitzgerald & Louis Armstrong - The Nearness of You 1956
Billie Holiday - God Bless The Child 1956
Art Tatum & Ben Webster - All The Things You Are 1956
Sonny Rollins - You Don’t Know What Love Is 1956
Art Pepper - Red Pepper Blues 1957
Thelonious Monk - Pannonica 1957
Art Blakey & the Jazz Messengers - Moanin’ 1958
Cannonball Adderley - Somethin’ Else 1958
Dinah Washington - What A Difference A Day Makes 1959
Dave Brubeck - Take Five 1959
John Coltrane - Giant Steps 1959
Charles Mingus - Goodbye Pork Pie Hat 1959
Ornette Coleman - Lonely Woman 1959
Freddie Hubbard - Open Sesame 1960
Jimmy Smith - Back at the Chicken Shack 1960
Hank Mobley - Soul Station 1960
Gil Evans - Sunken Treasure 1960
Wes Montgomery - West Coast Blues 1960
Bill Evans - Waltz For Debby 1961
Benny Carter - The Midnight Sun will Never Set 1961
Oliver Nelson - Stolen Moments 1961
Oscar Peterson - Night Train 1962
Bill Evans - Stella By Starlight 1963
Stan Getz & Joao Gilberto with Astrud Gilberto - The Girl from Ipanema 1963
Dexter Gordon - Scrapple For the Apple 1963
Kenny Burrell - Midnight Blue 1963
Lee Morgan - The Sidewinder 1963
Jimmy Smith - Basin Street Blues 1964
Andrew Hill - New Monestary 1964
Eric Dolphy - Out To Lunch 1964
Horace Silver - Song For My Father 1964
Wayne Shorter - Speak No Evil 1964
Don Cherry - Elephantasy 1965
Herbie Hancock - Maiden Voyage 1965
John Coltrane - Acknowledgement 1965
Grant Green - Idle Moments 1965
Cecil Taylor - Unit Structures 1966
Joe Henderson - Mode for Joe 1966
Frank Sinatra with Count Basie - All of Me (live) 1966
Antonio Carlos Jobim - Wave 1967
Bobby Hutcherson - Pompeian 1968
Sun Ra - Yucatan 1968
Miles Davis - Bitches Brew 1969
Donald Byrd - Black Byrd 1972
Chick Corea - Spain 1972
Herbie Hancock - Watermelon Man 1973
Archie Shepp - Naima 1974
Ronnie Laws - Always There 1975
McCoy Tyner - Fly With The wind 1976
Weather Report - Birdland 1977
Pat Metheny - First Circle 1984
Dave Grusin & The NY/LA Dream Band - Serengetti Walk 1984
Cassandra Wilson - Come On in To My Kitchen 1993
Wynton Marsalis - Calling The Indians Out 1997
Jason Moran - Still Moving 1998
Brian Blade - Perceptual 1999
Kurt Elling - Detour Ahead 2001
Diana Krall - East of the Sun (and west of the moon) 2002
Herbie Hancock - Both Sides Now 2006
Robert Glasper - Cherish The Day 2011
Gregory Porter - Liquid Spirit 2013
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John Birks « Dizzy » Gillespie était né le 21 octobre 1917. Il était trompettiste, compositeur et chef d'orchestre de jazz américain.
Photo: The GuardianAvec Miles Davis et Louis Armstrong, il est considéré comme l'un des trois plus importants trompettistes de l'histoire du jazz, ayant participé à la création du style Bebop et contribué à introduire les rythmes latino-américains dans le jazz.
En 1927, il commence sérieusement à travailler la trompette. En 1937,il émigre avec sa famille à Philadelphie où son oncle lui achète sa 1ère trompette. Trois jours après son arrivée, il obtient un emploi au "Green Gate Inn" avec un certain Fat Boy à la batterie...les musiciens de l'époque désignaient Dizzy comme:"...ce dingue qui vient du sud et qui range son biniou dans un sac en papier"!
En 1937,Dizzy Gillespie est engagé par Teddy HILL pour une tournée en Europe. En 1940, il rencontre Charlie Parker, qui lui est présenté par un ami commun. Gillespie se souvient :"en l'écoutant, je me suis dit, voici MON collègue..!"
En 1942, il entre dans l'orchestre d'Earl HINES. Ce dernier réussira à s'assurer le concours à la fois de Gillespie et de Parker en faisant croire à chacun que l'autre a accepté de faire partie de l'orchestre.
Gillespie se produit dans les cabarets, d'abord à l'Onyx club avec le bassiste Oscar PETIFORD, le batteurMax ROACH et le pianiste George WALLINGTON. Ensuite au "Downbeat" avec Budd JOHNSON ,Clyde HART et Leo HASKIN. Enfin au "Three Deuces" avec Charlie PARKER, Max ROACH, Stan LEWEY, Bud POWELL, Curley RUSSELL , Ray BROWN et Milt JACKSON.
En 1945, Gillespie forme son 1er Big Band, c'est une réussite sur le plan artistique mais un fiasco sur le plan financier.
En 1946, le Bop est à son apogée. Dizzy reforme un orchestre pour le "spotlite club" il engage T.MONK, mais ce dernier était toujours en retard et souvent Diz devait commencer sans pianiste... Finalement agacé, il changera Monk pour un jeune pianiste, John LEWIS.
En 1948, l'orchestre de DIZZY commence une tournée avec l’orchestre afro-cubains et latins de "Chano POZZO" qu'il emmène en Europe.
En 1950 ,Le trompettiste dissout sa formation et se présentera en vedette invitée de Charlie PARKER au "BIRDLAND" temple dédié au plus grand saxophoniste alto. GILLESPIE devient très ouvert et mélange les genres : R&B ,Gospel ,Latin (tin tin Deo ,school days ,swing low ,sweet cadillac)...
En 1954, Gillespie se produit au 1er festival de NEWPORT. En 1956, il se produit au 1er festival de New-york et monte un nouvel orchestre avec Wynton KELLY, Benny GOLSON et Lee MORGAN, entre autre. La même année, plus par dérision que par de réelles convictions politiques ,il décide de tenter sa chance à la MAISON BLANCHE. Candidat aux primaires, il avait même prévu son futur gouvernement au cas où :
Duke ELLINGTON : secrétaire d'état
Miles DAVIS : directeur de la CIA
Max ROACH : ministre de la défense
Charles MINGUS : ministre de la paix
Ray CHARLES : chargé de la bibliothèque du congrès
Louis ARMSTRONG : ministre de l'agriculture
Marylou WILLIAMS : ambassadrice au vatican
Thelonius MONK : ambassadeur plénipotentiaire
Enfin John HENDRICK rédige le texte de l'hymne de la campagne "Salt Peanuts" .Tout un programme…
Dizzy Gillespie se distinguait aussi par sa trompette au pavillon incliné vers le haut, résultat d’un jeu idiot de deux comiques et danseurs de claquettes, le soir de l’anniversaire de Lorraine, sa femme. Il existe une autre version de l’histoire. Quoi qu’il en soit, Diz avouera que « C’est la meilleure chose qui me soit arrivée. »
Ses joues gonflées à bloc comme celles d'un crapaud, ainsi que sa joie de vivre et son humour ravageur furent pour beaucoup dans sa popularité auprès du public. En tant que musicien, il avait une technique époustouflante et une vitesse de jeu impressionnante.
Sources : wikipédia, noctamblues.com
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