• Histoire du saxophone

     

    Le Saxophone. Un gémissement sensuel dans une rue brumeuse. Le son riche et chaud d’un riff jazzy qui capturent le coeur et l’imagination de ceux qui ont osé tendre l’oreille. Des légendaires joueurs à votre serviteur, le Saxophone ne connaît aucune frontière de classe ou de race.

    D'après : Saxophone Day

     

    "Sa voix tient du violoncelle et du cor anglais, mais n'est qu'à lui."

    "On le crut nègre longtemps et les mélomanes brouillés avec la géographie situaient Dinant, patrie d'Adolphe Sax, en Wisconsin ou en Alabama."

    "Le saxophone (...) est l'instrument qui (...) peut être apprécié au même titre que le violon, le violoncelle ou la flûte..., grâce à sa sonorité douce et prenante, à la chaleur que l'on peut mettre en son jeu, grâce aussi à la vélocité que l'on peut obtenir."

    Ce tortueux tube de cuivre, savamment incurvé constitue l'un des pièces sonores les plus subtils qui soient sortis de la main des hommes. C'est le serpentin d'un alambic distillant un délicieux élixir de son."

    Quelques citations tirées du livre de Marcel PERRIN : "Le saxophone, son histoire, sa technique et son utilisation dans l'orchestre" (Editions Fishbacher - 1955)

  • Un mystérieux saxophoniste originaire des Hauts De France

    On a souvent vu confié au saxophone un rôle de soliste, surtout dans le jazz, aussi dans la musique classique. Mais connaissez-vous Monsieur Ali ben Sou alle, probablement le premier soliste international, jouant ses propres compositions tout autour du monde sur ses "turcophones" ou saxophones améliorés.

    Personnage insolite et original du 19 ème siècle, il fut saxophoniste, compositeur, éditeur, mais aussi inventeur, puisqu'il apporta au saxophone quelques modifications importantes, et même guérisseur à la fin de sa vie. 
    De son vrai nom Charles-Jean-Baptiste Soualle, il est né à Arras le 14 juillet 1824. Ses études au Conservatoire de Paris se concluent par un 1er Prix de clarinette en 1844. Nommé directeur de la musique des troupes de marine au Sénégal, il devient ensuite clarinettiste à l'orchestre de l'Opéra Comique. Lorsque surviennent les évènements de 1848, il se réfugie en Angleterre, où il remplit la fonction de clarinette solo au théâtre de la reine. 
    C'est à cette même période qu'il étudie le saxophone. S'apercevant de certaines imperfections sur ce nouvel instrument, il y apporte quelques modifications : adoption d'une clé d'octave unique (le système actuel, qui ne fut définitivement adopté qu’au début du 20ème siècle), adjonction de clés facilitant le doigté des notes graves si b, si, do, do# (brevets : 1860/61). Notons qu'il donne à ce "saxophone amélioré" le nom de turcophone. Fort de ces améliorations techniques, Ali-Ben-Sou-Alle devient en peu de temps un véritable virtuose, et "tire de son turcophone des effets jusqu'alors inconnus"». 
    L'aura dont il bénéficie à l'époque est bien rendue par les extraits de presse suivants :


    "On savait que le saxophone avait un timbre mordant, velouté, et d'une suavité incomparable ; qu'il était conséquemment tout-à-fait favorable aux développements d'un chant large, d'une mélodie expressive ; mais qu'il fût également propre aux notes détachées, aux dessins les plus compliqués, aux mouvements les plus rapides, voilà ce que M. Soualle nous a prouvé."
    Revue et Gazette Musicale de paris, 1851

    "C'est un véritable phénomène auquel nous venons d'assister et on n'avait pas eu d'exemple encore à Pondichéry. On dit même qu'un certain nombre de personnes, craignant sans doute de ne pas trouver place dans les salons, avaient envahi la toiture des dépendances du cercle (...) C'est que l'attrait était si grand! C'est que nous avions lu dans les journaux d'Australie, de Calcutta, de Madrid, et aussi dans ceux de Paris, de tels récits du merveilleux talent d'Ali-Ben-Sou-Alle, que chacun s'était empressé d'entendre le célèbre artiste." 
    "Les différents types de turcophones d'Ali-Ben-Sou-Alle sont à peu de chose près des saxophones, déjà connus depuis quelques années ; c'est donc par erreur que les journaux lui en ont attribué l'invention. (...) Quand ceux-ci parurent, ils présentaient des difficultés telles que peu d'exécutants purent jouer de ces instruments avec la précision qu'ils exigeaient, et surtout en tirer la qualité de sons qu'ils peuvent produire. Notre artiste fut le premier qui, sous la direction de M. Sax lui-même, et sous les yeux de MM. Berlioz, David et de quelques professeurs et compositeurs célèbres, en obtint les merveilleux effets que nous connaissons à présent. (...)"
    "Ali-Ben-Sou-Alle joue sa propre musique, et composition et exécution ne laissent rien à désirer. Il n'est pas possible d'imaginer quelque chose de plus doux et de plus suave que les sons qu'il tire de son Turcophone".


    Article du "Moniteur officiel des établissements Français en Inde", repris par la "Revue et Gazette Musicale de Paris", 1857. 

    De 1851 à 1857, Ali-Ben-Sou-Alle parcourt les capitales Européennes, joue devant la reine Victoria et reçoit la "first council medal" lors de l'exposition universelle de 1851. Son succès grandissant, il embarque pour "des contrées lointaines et à demi-sauvages", où il parvient à donner des concerts. Il joue successivement en Australie (plusieurs articles de 1854 témoignent de son passage et de son succès) la terre de Van-Diemen's (Tasmanie), la Nouvelle-Zélande (où dit-on, un bâtiment de la marine porte son nom), puis Manille, Java, Canton, Macao, Shanghaï, Calcutta, pour finalement se poser à Mysore, dans l'Indoustan. Il y est chef de la Musique du Radjah, tout en obtenant le titre de Chevalier Royal de Mysore. 
    A cette même époque, il se convertit à l'Islam et adopte le nom d'Ali-Ben-Sou-Alle.
    Lors de la révolution des indes de 1857, il fût blessé. On relate même qu'il a échappé à une mort certaine, en "s'administrant certaines herbes indiennes".
    Il revient en Europe et continue ses concerts (Ile Maurice, Ile de la Réunion, etc.). En 1864, il joue également en Angleterre devant le Prince de Galles. A cette occasion, Ali-Ben-Sou-Alle remet au Prince "The Royal Album", album contenant des compositions évoquant chacun de ses voyages à travers le monde ("Souvenirs de...") mais aussi quelques fantaisies sur des opéras que vous trouverez dans ce recueil... Le 27 mars 1865, il donne un concert aux Tuileries, en présence de la famille impériale. 
    De 1865 à 1867, on retrouve sa trace pour quelques concerts notamment à
    Perpignan en 1866. Monsieur Ali-Ben-Sou-Alle, qui a repris son nom de Charles Jean-Baptiste Soualle, se marie en 1867 et change de profession : il est devenu guérisseur ("il n'est pas médecin il ôte la maladie"). Il met au point une essence à base de plantes pour soigner maladies rhumatismales, goutteuses et névralgiques. Il fonde une institution philanthropique, où il met en pratique ses procédés de massage, de fumigations et de pulvérisation où il soigne de nombreux nécessiteux. Un article du Figaro de 1875 témoigne de son activité au 350 rue Saint Honoré à Paris. 
    Malheureusement, les informations concernant Ali-Ben-Sou-Alle s'arrêtent après 1875. La BNF précise qu’il serait mort en 1899.

     

     

    Sources : 

    Fabien Chouraki - https://www.jazzbank.com/saxophone/Soualle.html 

    https://serenademagazine.com/features/ali-ben-sou-alle-19th-century-frenchman-mysore 

    http://saxophonemes.fr/saxophonemes.fr/Se_reapproprier_les_instruments_anciens.html 

    http://data.bnf.fr/13994856/ali_ben_sou_alle/ 

    Les œuvres répertoriées de M Soualle : http://composers-classical-music.com/s/SouAlleAliBen.htm 


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  • Enfin le temps de m'adonner à quelques recherches et découvertes !!

    Un blog qui ne parle pas du saxophone, mais qui le fait vivre et revivre : Saxophonèmes

    l’Association Saxophonèmes a pour but la recherche, la création et l’exploration du répertoire et du potentiel acoustique particulier à chaque instrument de la famille du saxophone, ainsi que leur diffusion sous toutes les formes envisageables.

     

    Du classique au jazz, des instruments rares, tout pour élargir notre culture !

     

    Bonne lecture.


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  • Quels sont les points communs entre cette jolie ville des Yvelines (France) et le saxophone ?

    Mantes La Ville du sax.

     

    1- Les fondateurs des deux lutheries françaises de saxophones que sont Buffet Crampon et Selmer se sont installés à Mantes La Ville, au sud de Paris, dans la même rue !

    Il faut se souvenir que Monsieur Selmer et Monsieur Buffet étaient d’abord des fabricants de clarinettes. Et cette proximité géographique n’a rien du hasard.

    Ces entreprises sont en fait les héritières d'un pôle de compétitivité plusieurs fois centenaire. Tout commence au XVIe siècle, dans le village de La Couture, dans l’Eure. A la mort du roi Henri II, dont elle était la favorite, Diane de Poitiers se retire au château d'Anet, tout proche de La Couture et à environ 30 km au sud ouest de Mantes la Ville. La reine sans couronne continue d'y entretenir une cour, donc des musiciens. Pour faire réparer ou fabriquer leurs instruments à vent, ces derniers auraient, dit-on, pris l'habitude de faire appel à des artisans locaux sachant travailler le buis, un bois très dur poussant dans la forêt voisine. Un siècle plus tard, quelques artisans perfectionnent la technique, s'essaient aux bois exotiques, et les plus talentueux acquièrent déjà une réputation internationale. Peu à peu, le centre de compétences s'élargit à Mantes La Ville, où l'ébène provenant de Mozambique ou Tanzanie arrive du Havre par la Seine. La création du chemin de fer abolit les distances et dès lors, à côté des facteurs locaux, des artisans parisiens s'installent dans la région pour bénéficier du savoir-faire de ses tourneurs, ponceurs, clétiers, soudeurs ou essayeurs - des métiers souvent transmis de père en fils - et de la présence d'un tissu de sous-traitants hautement spécialisés.

    2- En voulant ouvrir leurs activités vers d’autres instruments, les deux maisons ont aussi contribué à l’amélioration du saxophone inventé par Adolphe Sax.

    Buffet Crampon a fabriqué ses premiers saxophones en 1866, soit 20 ans après l’invention du Belge Adolphe Sax. La société apporta au saxophone de nombreuses améliorations. (lire : http://saxofjazz.eklablog.com/l-apogee-a106769424

    Selmer fabriqua son premier saxophone en 1922. Après le rachat de la fabrique d’Adolphe Sax en 1929, Selmer devient légataire universel du concept du saxophone. Le plus connu d’entre tous, le célèbre Mark VI, est la résultante de plusieurs décennies de recherches et d’innovations. (Lire : http://saxofjazz.eklablog.com/le-selmer-mark-vi-a107270546 )

     

    Buffet Crampon

    Mantes La Ville du sax.Facteur d'instruments expérimenté et spécialiste de la clarinette à 13 clefs, Buffet-Auger installe un atelier à Paris en 1825. Son fils, qui lui succède, ajoute à son nom celui de son épouse et la marque devient Buffet-Crampon. La fabrication soignée des instruments atteint une grande renommée, la gamme est étendue aux hautbois, aux bassons, puis aux cuivres, dont le saxophone. Un atelier est ouvert à Mantes-la-Ville en 1850. Une quarantaine d'instruments sont présentés à l'Exposition universelle de 1878, où la marque obtient une médaille d'or qui couronne son succès. Evette et Schaeffer succèdera un temps à Buffet-Crampon jusque 1930. En 1981, la manufacture est réunie au groupe Boosey & Hawkes, de Londres.

     

    Numéro un mondial de la clarinette professionnelle, les quelques 250 salariés de Buffet Crampon façonnent à Mantes environ 23 000 instruments par an - clarinettes principalement, mais également hautbois et bassons. L'entreprise est un véritable groupe, qui a racheté en 2006 les cuivres Besson et Antoine Courtois, en 2008 la société Boussey (toujours à La Couture !), et en 2010 les marques allemandes Julius Keilwerth (saxophones) et Schreiber (clarinettes et bassons). Rebaptisé Buffet Group en 2012, l'ensemble pèse 67,2 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2012 et produit 80 000 instruments chaque année.

     

    Selmer

    Mantes La Ville du sax.Clarinettiste issu d'une famille de musiciens du XVIIIe siècle, Henri Selmer sort du conservatoire en 1880 et devient membre de l'Opéra comique. Il fabrique lui-même les anches de ses instruments, et crée un atelier de fabrication d'anches et de becs, puis commence à faire des clarinettes. En 1921, il améliore, après Dolnet et Evette et Schaeffer (Buffet Crampon), le saxophone inventé par Adolphe Sax. En 1919, Selmer installe un atelier de fabrication à Mantes-la-Ville. L'atelier connaît un essor continu jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, époque à laquelle l'entreprise rencontre des difficultés et produit pendant un temps des pompes de bicyclettes. Après l'armistice, la fabrication reprend progressivement, et le succès rencontré par ses instruments fait de Selmer un des fleurons dans son domaine. Les ateliers sont agrandis et modernisés, 75 % de la fabrication est exportée.

     

    Dans cet atelier sont nés les saxophones de Charlie Parker et John Coltrane, les clarinettes de Benny Goodman et Claude Luter, les trompettes de Louis Armstrong et Clark Terry. Moins de 500 personnes sortent chaque année 11 000 saxophones, dont Selmer Paris est le premier fabricant mondial, mais aussi des clarinettes et des becs. La société affiche un chiffre d'affaires de 30 millions d'euros en 2012, dont 83 % à l'export. Une performance, car contrairement à la petite niche du hautbois, le marché du saxophone est devenu très concurrentiel (Yamaha, Yanagisawa, …).

     

    Photos : DG Djazzbon 

    Sources :
    http://fr.topic-topos.com/
    http://www.lesechos.fr/21/06/2012/LesEchos/21210-033-ECH_musique---ces-pme-francaises-qui-font-de-la-resistance.htm#5lvojZOP5oe8d3cG.99
    http://www.buffet-crampon.fr/fr/saga/notre-histoire
    http://www.selmer.fr/histoire.php
     
    Lire aussi :
    http://saxofjazz.eklablog.com/l-apogee-a106769424
    http://saxofjazz.eklablog.com/le-selmer-mark-vi-a107270546
    http://saxofjazz.eklablog.com/dolnet-tresors-inconnus-du-monde-du-sax-a112480776
    http://fr.calameo.com/read/0003504198251a9c1a45c, un magazine consultable en ligne sur l’histoire de Mantes La ville. Voir les pages 28 à 32 pour l’histoire des lutheries.

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  • Deux articles du Parisien témoigne de cette volonté de perdurer, alors que bon nombre de facteurs français ont mis la clé sous la porte depuis longtemps. En effet, il ne reste que Selmer et Buffet Crampon pour faire vivre le saxophone "à la française".

    Un premier article sur le modèle social de l'entreprise Selmer :

    http://www.leparisien.fr/mantes-la-jolie-78200/michel-sapin-salue-le-modele-social-de-selmer-29-01-2013-2521317.php

     

    Un autre où le facteur Selmer a rendu hommage à un grand du jazz, Sonny Rollins :

    http://www.leparisien.fr/espace-premium/yvelines-78/selmer-signe-un-saxophone-unique-18-05-2012-2005092.php


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  • Voilà assurément une réalisation qui marquera l'histoire de la réalisation des objets de la vie courante: l'impression 3D. J'avais déjà entendu parler de maison réalisées à l'aide de cette nouvelle technologie. Il n'a pas fallu longtemps pour que le monde de la musique ne soit concerné Jugez plutôt...

     

    Si vous suivez l’actualité musicale et portez un intérêt quelconque dans l’impression 3D, alors il est très probable que vous ayez vu le travail d'un homme appelé Olaf  Diegel. Il a acquis la notoriété grâce à ses guitares et ses tambours imprimées par 3D, et qui ont pu être observées lors de rassemblements sur l’impression 3D au cours de la dernière année. Olaf est un type qui apprécie se lancer des défis, ainsi quand on lui a proposé de réaliser la copie 3D d’un saxophone en état de marche, comment aurait-il pu refuser? Particulièrement quand le défi est venu d'un des leaders dans l'industrie de l'imprimerie 3D.

    « J'avais collaboré avec 3D Systems’ CEO pour tous mes instruments, et l’entreprise m’a lancé un défi à la Foire d'Euromold  l'année dernière, où ils avaient installé un orchestre jouant de mes instruments imprimés par 3D, »explique  Diegel au reporter de 3DPrint.com. « Avi Reichental m'a défié d'ajouter un sax à l'orchestre, et qui peut dire non à un tel défi? »

    Diegel a passé des semaines à concevoir puis copier le premier saxophone imprimé par 3D. Il l’a conçu entièrement dans le logiciel de DAO, Solidworks, en mesurant les diverses parties d'un sax traditionnel qu’il avait chez lui. Une fois conçu, il a employé  3D Systems sPro 230  pour imprimer l’instrument à partir de poudre de nylon de Duraform PA. Comme vous pourrez le voir dans la vidéo à la fin de cet article, l’instrument semble étonnant, et joue tout à fait bien selon Diegel.

    « Étonnamment, le sax ressemble infiniment à un autre  sax, à part peut-être un brun plus silencieux. J'ai un sax traditionnel que j'ai utilisé pour réaliser la copie des diverses parties, les deux instruments semblent sonner de façon similaire. Il existe des saxophones en plastique moulés par injection, ainsi un sax en plastique n'est pas chose inconnue. Je suppose que c'est la même progression  pour les clarinettes, réalisées d’abord en bois puis en bakélite (certaines en métal) ou en plastique. Assurément, il y a une différence de sonorité entre un instrument en  plastique et un instrument en métal, mais il est difficile de dire quel modèle sonne mieux ou moins bien. Je soupçonne que l’instrumentiste plus que l’instrument lui-même fait la différence. »

    Diegel n'en a pas terminé, cependant. Il projette de faire un second saxophone imprimé par 3D, en essayant de le perfectionner, éliminant les bandes élastiques qu' il a dû employer dans la première version, en les remplaçant par des pièces qui pourraient être intégrées dans une conception plus complexe, grâce aux possibilités de l'impression 3D.

    « Mécaniquement, j'intégrerai les ressorts directement aux clefs, » explique  Diegel dans un email. « On utilise traditionnellement des ressorts en métal pour toutes les clefs, mais ces ressorts sont conçus pour être martelés dans le métal (pour les empêcher de tourner) qui est quelque chose qui ne peut pas être réalisé avec du plastique. Si j'obtiens l'accès à une imprimante multi-matériel, je pourrais également intégrer les tampons (qui sur un sax traditionnel sont cuir capitonné) directement aux clefs. »

    Ce que Diegel pourrait employer, c’est un outil tel que l’imprimante 3D systems' ProJet® 5500X, une imprimante multi-matériel qui peut fabriquer des objets avec une combinaison des propriétés rigides, flexibles, et molles, dans une copie simple. En plus Diegel projette sur changer le look du saxophone afin de tirer profit des capacités que des imprimantes 3D dans des réalisations complexes.

    « Je profiterai des capacités des imprimantes 3D pour effectuer un travail sur le design. Envisagez ma première réalisation comme un prototype principalement conçu pour obtenir un bon fonctionnement mécanique, ainsi pour le prochain modèle je peux me montrer plus innovant sur l'esthétique. Je pense peut-être à un saxophone en forme de corne d'abondance, ou peut-être une réalisation en forme de flamme Rock & roll... »

    Assurément nous attendrons le prochain saxophone de Diegel. Qui sait ce que ce sera après…. peut-être un violon ou un harmonica ? Cela peut dépendre des défis que lancera Reichental.

     

     Traduction de l'article http://3dprint.com/10714/olaf-diegel-3d-print-saxophone/

     


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  • Des liens vers des articles qui ont l'air bien fouillé, articles écrits par Guillaume Janin, étudiant-chercheur et chargé de cours à l’Université Lyon 2-Lumière. 

     

    Chapitre un: 1830 - 1845
    http://www.le-saxophone.fr/articles/Histoire-du-sax.php

    Chapitre deux: 1845 - 1848
    http://www.le-saxophone.fr/articles/Histoire-du-sax2.php

     

    Dès que la suite paraît, je vous le fais savoir.

     


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