• Kenneth Earl Burrell (dit Kenny Burrell - né le 31 juillet 1931 à Détroit) est un guitariste de jazz américain.

    Bien que né dans une famille de musiciens, c'est en autodidacte qu'il apprend la guitare. Il commence sa carrière au début des années cinquante. Il joue avec de nombreux jazzmen (Dizzy Gillespie, Oscar Peterson, Benny Goodman,Jimmy Smith, John Coltrane, Stan Getz, Gil Evans, Chet Baker) et enregistre plus d'une centaine d'albums. Depuis 1978, Il enseigne aussi l'histoire du jazz à l'université de Los Angeles.

    Il s'est fait connaître grâce à son album "Midnight Blue" sorti en 1963.

     

    Son message : "My inspiration comes from the message Duke Ellington gave - you are unique, be yourself, put out that thing that is you, then use your work ethic and produce great music.

    Sources : Wikipedia


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  • Vous trouverez ici un lien vers un site destiné au bebop. Très complet, très fouillé, il vous donnera des précisions sur la musique des années 1940-1950.

    http://bebop.nikkojazz.fr/

     


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  • Charles Edward Haden dit Charlie Haden (né le 6 août 1937, mort le 11 juillet 20141)

    Le grand contrebassiste de jazz américain Charlie Haden, acolyte de Keith Jarrett, est décédé vendredi à Los Angeles, aux États-Unis, des suites d'une longue maladie, a précisé sa maison de disques, EMC.

    Le jazzman, qualifié par le magazine Time d'«un des musiciens de jazz les plus doués et intrépides» jamais connus, était âgé de 76 ans. Il avait sorti en juin un disque au titre tristement prémonitoire, «Last Dance» («La dernière danse»), avec le pianiste Keith Jarrett, avec qui il a maintes fois collaboré. Ils avaient notamment sorti «Jasmine», un autre duo, en 2010. 

     

     

    Famille de musiciens

    Élevé dans une famille de musiciens qui avait sa propre émission de musique «Country», «The Haden Family Show», Charlie Haden avait été atteint de polio à l'âge de 15 ans ce qui avait mis fin à l'espoir d'une carrière de chanteur. Il s'était alors orienté vers le jazz. Il se fait connaître comme membre du quartette du saxophoniste alto et pionnier du free jazz Ornette Coleman à la fin des années 1950 et au début des années 1960. Quelques années plus tard, il fait partie du premier trio du pianiste Keith Jarrett, et commence à réunir ses propres formations, dont certaines se sont révélées d'une grande longévité. Un jeu caractéristique, une simplicité appuyée, et un son marquant ont fait de lui un créateur de style parmi les contrebassistes du jazz contemporain. Artiste engagé, Charlie Haden est connu pour avoir régulièrement pris position sur divers problèmes de société. Jean-Louis Comolli résume la personnalité musicale de l'instrumentiste en ces mots : « La basse de Haden – mesurée, sobre et sereine – trouve le ton juste pour accueillir dans les profondeurs du jazz d'autres révoltes (...) »

    Un extrait de son dernier album : « last dance »,  but not in our heart !

     

    Sources :

    http://www.lefigaro.fr/musique/2014/07/12/03006-20140712ARTFIG00035-le-contrebassiste-de-jazz-charlie-haden-est-mort.php
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Charlie_Haden

     


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  • Quartet Base est une formation qui s’inscrit dans la durée. Sébastien Beaumont y écrit, depuis 15 ans, une musique qui s’appuie sur la relation de confiance qui s’est installée. Le nouveau répertoire relève de l’intime et délivre une proposition grave, tendue mais parfois drôle et espiègle. Textes, mélodies, climats et souvenirs sonores sont autant de matières à une musique narrative et expressionniste. Christian Pruvost rejoint le groupe en 2014.

    Un extrait du concert donné à la gare Saint Sauveur de Lille le 10 juillet 2014;

     

    Sébastien Beaumont (guitare)
    Nicolas Mahieux (contrebasse)
    Christophe "Pher" Motury (trompette, voix)
    Peter Orins (batterie)
    Christian Pruvost (trompette)


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  •  Une réalité de l'histoire du jazz. Quand les mauvais garçons, rattrapés par leurs mauvais penchants, se raccrochaient à la vie par ce qu'ils avaient de meilleurs en eux: le jazz. GD



    Aurait-on pu imaginer avant de lire ce livre de Pierre Briançon que la prison, en l’occurrence celle de Saint Quentin en Californie, l’une des plus dures des États-unis, ait pu dans les années 60 être un véritable lieu de jazz ? Et pas de n’importe quel jazz puisque dans ce pénitencier se sont côtoyés à la même période, des jazzmen de la west coast de la dimension de Art Pepper, de Franck Morgan de Dupree Bolton, Franck Butler ou Jimmy Bunn (le pianiste du fameux Lover man de Parker) pour ne citer qu’eux. Ces musiciens exceptionnels ( et détenus en l’occurrence) se sont en effet produits à partir de 1962 dans l’orchestre de jazz « maison », le Saint Quentin Jazz Band promu par le directeur de l’établissement pénitentiaire de l’époque qui leur donna l’occasion inespérée d’y donner pendant quelques années des concerts tous les samedis soirs.

    Pour le journaliste Pierre Briançon, ancien Directeur du journal l’Expansion, le point de départ de cette enquête incroyablement documentée, est la découverte à la sauvette chez un disquaire d’un enregistrement vynil de Earl Anderza (« Outa Sight » – Pacific Jazz 1962), saxophoniste alto totalement inconnu, qui n’apparaît dans aucune encyclopédie de jazz, qui n’a rien enregistré d’autres et dont le disque, véritable objet pour collectionneur ne laisse de sidérer notre auteur. Pierre Briançon est tellement impressionné par ce saxophoniste «  fantôme » qu’il se met rapidement en quête retrouver sa trace. Avec une pugnacité sans faille de grand journaliste enquêteur, Pierre Briançon enquête sur ce saxophoniste et en trouve finalement la trace dans les archives de la prison de Saint Quentin où le jeune homme a passé le plus sombre de son temps. Découvrant l’existence de ce Jazz Band improbable, Briançon épluche alors avec minutie les archives de la prison et relate l’histoire dans et hors les murs, de ces musiciens qui se sont côtoyés dans cet orchestre. Et découvre qu’en prison ils jouaient, présentaient parfois leur travail et leurs compositions devant des jurys extérieurs, donnaient régulièrement des concerts dans les murs de St Quentin.

    Les tranches de vie de ces musiciens célèbres ou anonymes sont ainsi replacées avec beaucoup de subtilité dans le contexte social et jazzistique de cette époque où le jazz de l’après bop connu, après Charlie Parker les dérives les plus tragiques des héroïnomanes irrémédiablement conduits et ramenés sans cesse dans les griffes d’un système terriblement répressif. A partir de là et de cet angle de vue inédit, c’est une véritable approche originale de cette petite histoire du jazz que l’on suit telle une enquête captivante au gré des séjours passés en prison et des sorties sous conditionnelle. Avec Pierre Briançon on rentre au cœur d’un système rarement (voire jamais) exploré. Face à cet engrenage infernal apparaît un système répressif californien qui ne laisse que peu de chances de rédemption à ceux qui immanquablement se font prendre. Il faudra attendre longtemps avant que la machine judiciaire ne comprenne la dimension du mal et l’absurdité de la réponse répressive au détriment de toute démarche thérapeutique.

    Dans cette prison extrêmement dure qui accueille des délinquants condamnés parfois pour des peines au terme non fixé (un condamné léger peu se voir infliger une peine allant de 6 mois à 10 ans sans qu’il ne sache précisément le terme de sa peine), les détenus côtoient les condamnés à la chambre à gaz. Et dans cet îlot de violence, le jazz parvient à naître à survivre. Certains même deviennent musiciens de jazz en découvrant les instruments à l’atelier. Le jazz alors devient un lien symbolique et vital avec le monde extérieur.

    Et si nous savions que le jazz était une musique libre, la lecture de cet ouvrage passionnant nous ramène à une autre évidence, celle que le jazz pouvait être aussi dans cet univers impitoyable, une musique de la liberté.               

    Jean-Marc Gelin

    http://www.lesdnj.com/article-19982938.html

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  • Je relaie...

    L’été de [djaz]51

    Réécoutez l’émission « Open Jazz » du 27 mai sur France Musique : Suite à la sortie du disque De l’Estaque aux Goudes des Rémois Francis Le Bras / Daniel Erdmann et du Marseillais Claude Tchamitchian, Alex Dutilh a consacré son Open Jazz au dernier projet du trio…


    Un été dans la ville 

    Philippe Lemoine 4tet Le talent de la colère
    - Dimanche 6 juillet 16h
    Cryptoportique, place du Forum
    entrée libre

    Philippe Lemoine saxophone ténor
    Didier Ithursarry accordéon
    Olivier Lété guitare basse
    Julien Chamla batterie

    Philippe Lemoine rassemble autour d’un répertoire inédit et inspiré quatre énergies explosivement poétiques. Il avait déjà initié en 2003 la formidable et audacieuse machine à rythme que forment Olivier Lété et Eric Groleau, en créant le trio « Le Maigre feu de la nonne en Hiver ». Il revient ici accompagné du prolifique batteur rémois Julien Chamla et escorté des délicates intuitions sonores de Didier Ithursarry, complice au cours des trois années de l’ONJ de Claude Barthélemy 2002/2005.

    Un été dans la ville 
    Daniel Zimmermann 4tet Bone machine
    - Jeudi 10 juillet 19h
    Cryptoportique, place du Forum
    entrée libre

    Daniel Zimmermann trombone 

    Maxime Fougères guitare

    Manuel Marchès contrebasse

    Julien Charlet batterie

    Pour ce premier projet signé sous son nom, Daniel Zimmermann, l’un des plus brillants trombonistes de sa génération, nous propose un concentré de vitamines, un cocktail juteux où se mêlent les saveurs du jazz, du rock, du funk et de la soul. Comme le décrit si bien Denis Desassis, journaliste à Citizenjazz « Un petit coup de blues ? Le moral en berne ? Halte là, la Bone Machine est faite pour vous ! […] ce projet déborde de vie : mieux, il est parcouru du début à la fin par un frisson irrésistible qui balaie tout sur son passage et claque au vent du jazz comme un fier étendard. Une belle leçon d’enthousiasme ! »


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  • Monk a dit : " Improviser, c'est penser tout haut." Fonseca pense ici si fort que les émotions semblent transpirer de ses doigts. La fusion homme instrument donne l'impression qu'il se raconte au public: ses joies, ses peurs...  Écoutez, juste écouter...

     

     Merci à skoffi jazz


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  • Exposition: Paris Capitale du Jazz "20 ans de Jazz au Parc Floral de Paris"

    Exposition: Paris Capitale du Jazz

     

    Composée s'une soixantaine de photographies, accompagnées d'anciens programmes et affiches, cette exposition retrace en images les moments forts de ces 20 années de jazz au Parc Floral de Paris!

    Elle est présentée au pavillon 21 (initialement prévu au pavillon 18), situé dans le Parc Floral à proximité de la grande scène (Espace Delta) du 21 juin au 27 juillet les samedis et dimanches de 12H30 à 19H30.


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