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Quand Jazz et base-ball étaient en harmonie.
D'après les propos de John Edouard Hasse.
L’essayiste Gerald Early a dit: « Quand on étudiera notre civilisation dans deux mille ans, les Américains seront connus pour trois choses : la Constitution, le base-ball et le jazz. Ce sont les plus belles que les Américains ont jamais créées. »
Le base-ball et le jazz tous les deux emploient le mot « swing. Le tromboniste Alan Ferber a observé que les « joueurs de base-ball et les musiciens de jazz essayent tous les deux d'obtenir un équilibre parfait entre la technique et la spontanéité. »
Le jeu et la musique sont nés aux Etats-Unis. Et ils sont connus partout dans le monde. De manière significative, les deux disciplines requièrent de nombreuses années de préparation, d’entraînement, de travail en équipe, de compétence et d'expertise.
Le mot même jazz semble avoir trouvé ses origines dans le base-ball. Le premier de ce mot évoque l'énergie et la vigueur. Dans un article de 1913 à propos de l’équipe des « San Francisco Seals », on peut lire :"The poor old Seals have lost their 'jazz' and don't know where to find it," ( Les pauvres vieux Seals ont perdu leur énergie et ne savent pas où le trouver ».
Depuis les débuts du jazz à la Nouvelle-Orléans, le base-ball était populaire chez les musiciens. En 1931, le trompettiste Louis Armstrong joua dans sa ville natale de la Nouvelle-Orléans se prit d’intérêt pour une équipe locale - “The Raggedy Nine” - et leur acheta de nouveaux uniformes et équipements. Dans les remerciements, les joueurs s’étaient rebaptisés les “Louis Armstrong’s Secret Nine”. Lors de leurs matchs, Armstrong effectua quelques fois le premier jet de balle. Les uniformes blancs brillants ont cependant causés quelques scrupules à certains joueurs qui refusaient de se jeter au sol, de peur d’être sales...
Pendant l’ère du swing, le base-ball était le passe-temps favori en Amérique,
et les équipes de base-ball existaient dans beaucoup de bigbands, comme ceux de Benny Goodman, Count Basie, Harry James, Tommy Dorsey et Duke Ellington.Les groupes de jazz étaient parfois en tournée six mois durant, et les leaders pensaient que jouer au base-ball apaisait les esprits. Les membres de l’orchestre de Cab Calloway, habillés de leurs propres uniformes de base-ball, auraient joué des matchs contre des équipes locales dans les stades municipaux au profit d’œuvres de charité.
http://www.pbs.org/jazz/about/about_behind_the_scenes.htm
http://www.alanferber.com/biography/
http://books.google.fr/books?id=ceeU
Tags : baseball, jazz
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