• Ce n’est pas une récitation, fusse-t-elle restituée avec le ton du maître ou selon l’humeur du moment.

    Le jazz est un langage. Tu acquiers du vocabulaire, des structures grammaticales. Tu apprends auprès des Grands, tu les écoutes, tu les imites. 

    Mais déjà tu as envie, tu prends la parole. Sans doute un peu confuse au début, les premiers mots sont balbutiés. Puis ils prennent de l’assurance. Et aussitôt c’est tout ton corps qui s’exprime.

    Alors tu continues d’apprendre. Dans les gammes et les harmonies, tu t’adonnes à l’entraînement, discipline neutre, travail harassant et ingrat. Souvent les murs et les portes reçoivent l’expression de ta colère à ne pas réussir. Mais tu fais le travail, tu notes les progrès et tu envisages ce qui reste à faire.

    Et tel un oiseau, tu prends ton envol, de l’altitude, pour que ta voix porte plus loin et transporte ceux qui t’écoutent. Tu empreintes parfois des chemins de traverse, juste pour voir où cela te mène.

    Et toujours tu voyages et fais voyager ceux qui te suivent et te disent :

    « That’s jazz ! »


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  • Un mystérieux saxophoniste originaire des Hauts De France

    On a souvent vu confié au saxophone un rôle de soliste, surtout dans le jazz, aussi dans la musique classique. Mais connaissez-vous Monsieur Ali ben Sou alle, probablement le premier soliste international, jouant ses propres compositions tout autour du monde sur ses "turcophones" ou saxophones améliorés.

    Personnage insolite et original du 19 ème siècle, il fut saxophoniste, compositeur, éditeur, mais aussi inventeur, puisqu'il apporta au saxophone quelques modifications importantes, et même guérisseur à la fin de sa vie. 
    De son vrai nom Charles-Jean-Baptiste Soualle, il est né à Arras le 14 juillet 1824. Ses études au Conservatoire de Paris se concluent par un 1er Prix de clarinette en 1844. Nommé directeur de la musique des troupes de marine au Sénégal, il devient ensuite clarinettiste à l'orchestre de l'Opéra Comique. Lorsque surviennent les évènements de 1848, il se réfugie en Angleterre, où il remplit la fonction de clarinette solo au théâtre de la reine. 
    C'est à cette même période qu'il étudie le saxophone. S'apercevant de certaines imperfections sur ce nouvel instrument, il y apporte quelques modifications : adoption d'une clé d'octave unique (le système actuel, qui ne fut définitivement adopté qu’au début du 20ème siècle), adjonction de clés facilitant le doigté des notes graves si b, si, do, do# (brevets : 1860/61). Notons qu'il donne à ce "saxophone amélioré" le nom de turcophone. Fort de ces améliorations techniques, Ali-Ben-Sou-Alle devient en peu de temps un véritable virtuose, et "tire de son turcophone des effets jusqu'alors inconnus"». 
    L'aura dont il bénéficie à l'époque est bien rendue par les extraits de presse suivants :


    "On savait que le saxophone avait un timbre mordant, velouté, et d'une suavité incomparable ; qu'il était conséquemment tout-à-fait favorable aux développements d'un chant large, d'une mélodie expressive ; mais qu'il fût également propre aux notes détachées, aux dessins les plus compliqués, aux mouvements les plus rapides, voilà ce que M. Soualle nous a prouvé."
    Revue et Gazette Musicale de paris, 1851

    "C'est un véritable phénomène auquel nous venons d'assister et on n'avait pas eu d'exemple encore à Pondichéry. On dit même qu'un certain nombre de personnes, craignant sans doute de ne pas trouver place dans les salons, avaient envahi la toiture des dépendances du cercle (...) C'est que l'attrait était si grand! C'est que nous avions lu dans les journaux d'Australie, de Calcutta, de Madrid, et aussi dans ceux de Paris, de tels récits du merveilleux talent d'Ali-Ben-Sou-Alle, que chacun s'était empressé d'entendre le célèbre artiste." 
    "Les différents types de turcophones d'Ali-Ben-Sou-Alle sont à peu de chose près des saxophones, déjà connus depuis quelques années ; c'est donc par erreur que les journaux lui en ont attribué l'invention. (...) Quand ceux-ci parurent, ils présentaient des difficultés telles que peu d'exécutants purent jouer de ces instruments avec la précision qu'ils exigeaient, et surtout en tirer la qualité de sons qu'ils peuvent produire. Notre artiste fut le premier qui, sous la direction de M. Sax lui-même, et sous les yeux de MM. Berlioz, David et de quelques professeurs et compositeurs célèbres, en obtint les merveilleux effets que nous connaissons à présent. (...)"
    "Ali-Ben-Sou-Alle joue sa propre musique, et composition et exécution ne laissent rien à désirer. Il n'est pas possible d'imaginer quelque chose de plus doux et de plus suave que les sons qu'il tire de son Turcophone".


    Article du "Moniteur officiel des établissements Français en Inde", repris par la "Revue et Gazette Musicale de Paris", 1857. 

    De 1851 à 1857, Ali-Ben-Sou-Alle parcourt les capitales Européennes, joue devant la reine Victoria et reçoit la "first council medal" lors de l'exposition universelle de 1851. Son succès grandissant, il embarque pour "des contrées lointaines et à demi-sauvages", où il parvient à donner des concerts. Il joue successivement en Australie (plusieurs articles de 1854 témoignent de son passage et de son succès) la terre de Van-Diemen's (Tasmanie), la Nouvelle-Zélande (où dit-on, un bâtiment de la marine porte son nom), puis Manille, Java, Canton, Macao, Shanghaï, Calcutta, pour finalement se poser à Mysore, dans l'Indoustan. Il y est chef de la Musique du Radjah, tout en obtenant le titre de Chevalier Royal de Mysore. 
    A cette même époque, il se convertit à l'Islam et adopte le nom d'Ali-Ben-Sou-Alle.
    Lors de la révolution des indes de 1857, il fût blessé. On relate même qu'il a échappé à une mort certaine, en "s'administrant certaines herbes indiennes".
    Il revient en Europe et continue ses concerts (Ile Maurice, Ile de la Réunion, etc.). En 1864, il joue également en Angleterre devant le Prince de Galles. A cette occasion, Ali-Ben-Sou-Alle remet au Prince "The Royal Album", album contenant des compositions évoquant chacun de ses voyages à travers le monde ("Souvenirs de...") mais aussi quelques fantaisies sur des opéras que vous trouverez dans ce recueil... Le 27 mars 1865, il donne un concert aux Tuileries, en présence de la famille impériale. 
    De 1865 à 1867, on retrouve sa trace pour quelques concerts notamment à
    Perpignan en 1866. Monsieur Ali-Ben-Sou-Alle, qui a repris son nom de Charles Jean-Baptiste Soualle, se marie en 1867 et change de profession : il est devenu guérisseur ("il n'est pas médecin il ôte la maladie"). Il met au point une essence à base de plantes pour soigner maladies rhumatismales, goutteuses et névralgiques. Il fonde une institution philanthropique, où il met en pratique ses procédés de massage, de fumigations et de pulvérisation où il soigne de nombreux nécessiteux. Un article du Figaro de 1875 témoigne de son activité au 350 rue Saint Honoré à Paris. 
    Malheureusement, les informations concernant Ali-Ben-Sou-Alle s'arrêtent après 1875. La BNF précise qu’il serait mort en 1899.

     

     

    Sources : 

    Fabien Chouraki - https://www.jazzbank.com/saxophone/Soualle.html 

    https://serenademagazine.com/features/ali-ben-sou-alle-19th-century-frenchman-mysore 

    http://saxophonemes.fr/saxophonemes.fr/Se_reapproprier_les_instruments_anciens.html 

    http://data.bnf.fr/13994856/ali_ben_sou_alle/ 

    Les œuvres répertoriées de M Soualle : http://composers-classical-music.com/s/SouAlleAliBen.htm 


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  • Enfin le temps de m'adonner à quelques recherches et découvertes !!

    Un blog qui ne parle pas du saxophone, mais qui le fait vivre et revivre : Saxophonèmes

    l’Association Saxophonèmes a pour but la recherche, la création et l’exploration du répertoire et du potentiel acoustique particulier à chaque instrument de la famille du saxophone, ainsi que leur diffusion sous toutes les formes envisageables.

     

    Du classique au jazz, des instruments rares, tout pour élargir notre culture !

     

    Bonne lecture.


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  • L'astronaute français Thomas Pesquet s'est envolé vers la Station spatiale internationale (ISS) le 17 novembre 2017 avec l'Américaine Peggy Whitson, le Russe Oleg Novitsky et … son saxophone !

    Pour sa première mission, le plus jeune astronaute européen (38 ans au décollage) est parti dans l'espace pour une mission de six mois.

    Musicien à ses heures, l'astronaute a emporté son saxophone pour se détendre le dimanche à bord de l'avant-poste orbital, promettant qu'il ne jouera pas le matin pour ne pas déranger les cinq autres membres de l'équipage ! 

    Ceci dit, 60 à 70 % du temps que les astronautes passent dans l'ISS est consacré à effectuer des expériences scientifiques et à tester des technologies expérimentales, précise Thomas Pesquet.

     Ce n’est pas la première fois qu’un instrument est mis en orbite. Avant lui, Chris Hadfield avait emmené sa guitare.

    http://fr.canoe.ca/hommes/forme/archives/2016/08/20160831-131956.html

    http://www.lemonde.fr/festival/article/2014/05/29/thomas-pesquet-un-francais-dans-l-espace_4428673_4415198.html

     

     

     


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  • A Great Day in HarlemAussi appelée Harlem 1958, c'est un portrait photographique de 57 jazzmen pris sur le trottoir de la 126e rue de Harlem à New York par Art Kane. La photo fut publiée dans le numéro de janvier 1959 du magazine Esquire, en ouverture d’un article sur « L’âge d’or du jazz new-yorkais ».

    Cette photo est sans doute connue de tous ceux qui aiment écouter le jazz. Et quelle tour de force pour ce photographe d’affaires, qui pour sa première commande professionnelle, parvint à rassembler à une heure pour le moins incongrue pour de tels oiseaux de nuit (10 heures du matin !), trois générations de jazzmen.

     

    La photo a pris en 2016 un relief particulier. En effet, une publication dans le Daily New numérique propose la photo enrichie de quelques informations sur chacun des 57 jazzmen immortalisés. Un simple clic sur un personnage vous permet de connaître le ou les instruments joués par chacun, et vous pouvez même écouter un extrait musical.

    A Great Day in Harlem

    De nombreux sites et pages permettent de compléter cette photo. Jean Bach réalisa un documentaire relatant cet événement en 1994, avec des extraits vidéo en super 8 tournés ce jour-là par la femme du bassiste Milt Hinton. Un wiki propose aussi des renvois vers les artistes de la photo. Enfin, il est possible de consulter les archives du magazine et d’y lire l’article (accès payant).

     

     

    Sources :

     

    Wikipédia

    Daily News

    Mais qui a tordu la trompette de Dizzy, et autres histoires de jazz, Nova édition

    Esquire Magazine Archives


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  • Et pour fêter ça, y a rien que du beau linge : des gars du nord bien sûr, mais aussi des gens de tous les horizons. Ca va jazzer tous azimuts !!! Alors allez donc découvrir cela !

    http://tourcoing-jazz-festival.com/


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  • Photographe de profession, saxophoniste et passionné de jazz, Yves-Vincent Davroux vient de lancer depuis le Nord de la France une radio web entièrement dédiée au jazz.

    «  Je n’ai jamais compris pourquoi il y avait autant de mépris pour le jazz, jugé vieillot alors que ça a toujours été une musique contemporaine.  » De fait, beaucoup de jeunes qui sortent des conservatoires en jouent. «  Le jazz c’est le mélange d’instruments, des styles, la liberté. (…) Il faut montrer tout ça, le faire écouter.  »

    Il anime aussi les jams du jardin des Géants, restaurant à La Madeleine, un rendez-vous incontournable pour passer une bonne soirée où DJ et musiciens partagent la scène, pour le plus grand bonheur des clients!

    A découvrir !!

    https://www.facebook.com/yvesvincent.davroux?pnref=story

     

    http://www.nordeclair.fr/info-locale/tourcoing-il-lance-une-web-radio-jazz-depuis-la-plaine-images-ia51b0n1236474


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  • Mort du saxophoniste de jazz argentin Léandro « Gato »  Barbieri, le 2 avril 2016.Le chat a rangé ses griffes

    Léandro Barbieri, surnommé « Gato »,  est né le 28 novembre 1932 à Rosario (Argentine). Fils d'une famille de musiciens, il apprend à jouer à la clarinette à 12 ans avant de s'attaquer au saxophone alto, après avoir entendu « Now’s the time » de son idole Charlie Parker. C'est à Buenos Aires, dans les années 1950, qu'il acquiert son surnom de "Gato" (chat) en raison de la manière avec laquelle il galopait entre les bars avec son saxophone ténor. Il a enregistré une quarantaine d'albums au total, la plupart entre 1967 et 1982. Il a exploré de nombreux styles, du free jazz (avec le trompettiste Don Cherry dans le milieu des années 60) à la musique de films et latino-américaine dans les années 70 et 80, rappelle sa biographie publiée par le Blue Note Jaz Club. Il était connu pour sa liberté musicale, son association avec de grands musiciens (de Joao Gilberto à la pianiste Carla Bley), son style (on le reconnaissait aussi à son chapeau noir).

    La musique du film sulfureux de Bernardo Bertolucci "Le dernier tango à Paris", avec Marlon Brando et Maria Schneider, lui avait valu un Grammy Award en 1972 et l'avait fait connaître du grand public. 

    La relation de "el Gato" avec le Blue Note jazz club a débuté en 1985. Il a "permis d'asseoir la réputation du club à ses débuts", a ajouté le gérant du club. 

    Son dernier album "Shadow", sorti en septembre 2002, avait été couronné comme "album de jazz latino de l'année" par Billboard. 

    Il est surtout connu en France pour avoir été choisi par Jean-Louis Foulquier comme générique de son émission "Pollen" sur France-Inter dans les années '80 et '90. Le morceau choisi était une libre et superbe adaptation d'un titre de Carlos Santana "Europa" intitulée "Europa earth's cry heaven's smile" (tiré de son album Caliente, 1976).

    Honoré d'un Latin Grammy Award en 2015 pour l'ensemble de son oeuvre, l'académie décernant les prix avait loué le "style musical rebelle, mais très accessible, combinant du jazz contemporain avec les genres latino-américains et incorporant des éléments de pop instrumentale".

    Gato Barbieri est décédé le 2 avril 2016 des suites d'une pneumonie. Malgré sa santé fragile, il se produisait tous les mois au Blue Note Jazz de New York jusqu'en novembre 2015.

    Sources :

    http://www.chartsinfrance.net/Gato-Barbieri/news-101394.html

    http://www.rtl.be/info/monde/international/deces-du-saxophoniste-argentin-gato-barbieri-a-83-ans-807178.aspx

    http://www.la-croix.com/Culture/Musique/Gato-saxophoniste-legende-2016-04-04-1200751058

    Photo : http://www.nydailynews.com/entertainment/music/grammy-winning-jazz-saxophonist-gato-barbieri-83-dies-article-1.2586577

     


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  • Les premières traces historiques du quartier daterait de 543, lorsque l’Abbaye Sainte Vincent est fondée par Childebert 1er (fils de Clovis) sous les conseils de l’évêque Germain. (...)

    Puis au cours du 20ème siècle, apparaissent les Cafés littéraires, avec leur propre cercle et leur prix: Les Deux magotsLe Flore et la Brasserie Lipp.

    Les Cafés de Saint Germain des Prés accueillent les intellectuels du surréalisme (Apollinaire, Aragon, André Breton) et de l’existentialisme (Simone de Beauvoir et Jean Paul Sartre).

    Le théâtre d’avant-garde se développe à Saint Germain des Prés avec les présentations de Samuel Becket au Théâtre Babylone  et Jean Cocteau au Théâtre de l’Odéon.

    D’autres artistes comme Picasso et Man Ray aiment venir dans le quartier.

    Mais ce sont également des auteurs compositeurs interprètes (Léo Ferré, George Brassens, Jacques Brel, Charles Trénet, Charles Aznavour et Serge Gainsbourg..) qui deviennent des habitués du quartier.

    La vie nocturne se développe dans les Caves de Saint Germain des Prés, avec le Jazz de Sydney Bechet, Miles Davis et Duke Elington.

    Juliette Gréco se produit sur les scènes de Saint Germain des Prés, interprétant les textes de ses amis écrivains  (Queneau, Prévert, Boris Vian..) et incarnant un nouvel existentialisme, mi-bohème, mi-philosophie.

    Le quartier de Saint Germain des Prés incarne de nos jours le lieu de Rendez-vous artistiques et culturels.

     

    Sources :
    http://www.comite-saint-germain.com/histoire-du-quartier/
    http://www.ina.fr/playlist-audio-video/298202

    Pour aller plus loin : lire cet exposé


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  • Conférence musicale

     

    Les années jazz à Saint-Germain-des-Près

     Une soirée pour découvrir et retrouver l’ambiance musicale des cabarets et célèbres caves de la rive gauche.

    Après la seconde guerre mondiale, Saint-Germain-des-Prés devient le centre de la vie intellectuelle, culturelle et mondaine de Paris. Un carrefour de la philosophie et du jazz, de l'esprit sérieux et de l'humour potache, dont la figure emblématique est Boris Vian, autrement appelé "le prince de Saint- Germain".

    En 1949, Juliette Gréco, égérie de Saint-Germain et du courant existentialiste de Jean-Paul Sartre, tombe amoureuse d'un certain Miles Davis, avec qui elle renoncera à se marier face à la prohibition des unions mixtes aux États-Unis. Paris devient alors la favorite des grands noms du jazz ; en 1952, le thème classique "April in Paris" est immortalisé par Ella Fitzgerald et Louis Amstrong. Tous les grands musiciens installés à New York et Chicago y laisseront des souvenirs impérissables.

    La conférence sera animée par Alain Bugelli et Francis André et sera suivie d'une jam consacrée au thème de la soirée. Parallèlement, la médiathèque proposera un fonds thématique (livre, cd, dvd) qui pourra être emprunté.

    VENDREDI 29 AVRIL 2016 À 19H

    Médiathèque Marguerite Yourcenar, 16 rue Kléber 59155 Faches Thumesnil

    Gratuit sur réservation

    Tél. : 03 20 96 12 44 RÉSERVEZ PAR MAIL

     

    Et si vous en voulez encore plus :

     

    Et rendez-vous au festival du même nom : cliquez ici.

    Pour aller plus loin sur le sujet : un exposé

     

    Sources : ville-fachesthumesnil

     


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